La rupture conventionnelle, le seul mode de rupture d’un contrat de travail à l’amiable.
Les points principaux à retenir :
- Commun accord entre l’employeur et le salarié
- Paiement obligatoire de l’indemnité de rupture
- Ouverture du droit au chômage
DELAI DE RETRACTATION
de l’employeur et du salarié
15 jours calendaires
DELAI DE VALIDATION
15 jours ouvrables
1 – PROPOSITION DE LA RUPTURE CONVENTIONNELLE
A l’initiative du salarié ou de l’employeur
2 – CONVOVATION A UN ENTRETIEN DE NEGOCIATION
3 – ENTRETIEN DE NEGOCIATION
Si aucun accord trouvé -> poursuite du contrat
4 – SIGNATURE DE LA RUPTURE CONVENTIONNELLE
Si rétractation :
- poursuite du contrat
- reprise des négociations
5 – DEMANDE D’HOMOLOGATION A LA DREETS
Transmettre les documents sur le site https://telerc.travail.gouv.fr
Si refus d’homologation -> poursuite du contrat
6 – COURRIER DE VALIDATION DE LA DREETS
Ou absence de réponse après le délai
7 – RUPTURE DU CONTRAT DE TRAVAIL
A la date prévue ou au plus tôt le lendemain de l’expiration du délai d’homologation
Le montant de l’indemnité de rupture conventionnelle ne peut pas être inférieur à :
1/4 d’un mois de salaire par année d’ancienneté pour les 10 premières années.
1/3 d’un mois de salaire par année d’ancienneté à partir de la 11ème année d’ancienneté.
L’indemnité de rupture n’est pas soumise à cotisation dans la limite de 82 272€ mais soumise à une contribution patronale spécifique de 30%.
ATTENTION
- Le montant peut être négocié avec l’employeur.
- N’oubliez pas de comparer avec ce que votre convention collective indique.